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Où laver son linge sale en famille!

Publié le 20/02/2016 à 13:11 par chantou64 Tags : monde photo société mode texte femmes
Où laver son linge sale en famille!

Le lavoir de la rue Maubec, à Bayonne, est situé à l’Oelh de la Houn, un petit chemin perpendiculaire à la rue. Ici s’y retrouvent encore quelques habitants du quartier Saint-Esprit et de la ZUP. ©

Photo Émilie Drouinaud

Si laver son linge à la main a ses détracteurs, la pratique n’est pas abandonnée. Au lavoir de l’Oelh de la Houn, elles sont encore quelques-unes à savonner

Quand le monde court après le temps, la démarche ne coule pas de source. Preuve que si la société de consommation a conquis sans mal la génération Y, les anciens savent montrer quelque résistance à l'emprise des machines sur le quotidien.

La scène se répète depuis plus de quarante ans, à l'Oelh de la Houn. Ce petit chemin descend depuis la rue Maubec, dans le quartier Saint-Esprit. Au bout des escaliers, le lavoir. D'intérêt public. Ici, se retrouvent les cinq ou six dernières lavandières bayonnaises. Elles sont beaucoup plus en été à déployer panière à linge et savon de Marseille.

« Des femmes de Saint-Esprit, et même de la ZUP. On a toujours fait comme ça. » En témoigne Otilia Pinho, 70 ans. Il y a quarante-quatre ans, elle quittait le Portugal pour poser définitivement ses valises rue Maubec. « Je suis plus bayonnaise que portugaise », affirme-t-elle aujourd'hui. Et à Bayonne, quoi de plus naturel que de tordre et rincer son linge au lavoir, dans une ville montée sur l'eau où l'on peut franchir neuf ponts, flâner sur des quais ou dans des rues qui portent le nom de port. Rien de plus paradoxal pourtant, à l'heure où chacun mesure la révolution qu'a accompagnée l'arrivée de la machine à laver dans les foyers.

« Ce n'est pas pareil »

« J'en ai une, rétablit Otilia Pinho. Mais franchement, je vous assure que ce n'est pas pareil. » Parole de lavandière. La Bayonnaise défend sa pratique surannée, imparable pour obtenir un linge pur, mais refuse d'être photographiée, comme s'il était mal vu au XXIe siècle de camper sur des recettes désuètes. Pourquoi ce besoin de changer ce qui marchait si bien ? La question serait susceptible de soulever l'opinion, consciente du soulagement procuré par le lave-linge dans un emploi du temps trop réglé au cordeau. Mais Otilia Pinho et les autres résistent. Et pourraient donner quelques leçons aux ménagères modernes nourries à l'électroménager.

Indications : « Le blanc et la couleur. On y lave surtout les grosses pièces, comme les tapis, ou les grands draps. » Mode d'emploi : « Le trempage, d'abord. Depuis qu'ils ont enlevé le cuvier, c'est beaucoup moins bien qu'avant. À l'époque, on allait chercher le bois à côté pour faire bouillir l'eau et ça marchait beaucoup mieux qu'aujourd'hui. »

Une habitude

Otilia Pinho parle d'un temps où les six chaudières entouraient le lavoir. Après avoir mis le textile dans la cuve, on le recouvrait de cendres de bois, que l'on arrosait d'eau bouillante. Cela permettait d'absorber et de diluer les taches, avant de frotter et de rincer.

Un procédé long, qui ne décourage pas la Spiritaine. « On a été habitués à laver à la main. Le résultat est incomparable à celui obtenu par la machine à laver. Je me souviens qu'à un moment, la Ville se demandait si elle allait ou pas restaurer le lavoir. Avec les habitants du quartier, nous avons écrit au maire. Heureusement, il n'a pas disparu. » Les lavandières non plus.

Un peu d’histoire

Le lavoir de la rue Maubec date du XIXe siècle. Situé à l’Oelh de la Houn (œil de la fontaine, en gascon), source d’une nappe phréatique, il alimentait le centre-ville en eau potable. Une partie de l’eau de source desservait le lavoir, l’autre était détournée vers la fontaine, sur la place de la République, où l’on venait boire. Le lavoir a été restauré en 1990 par la Ville de Bayonne, mais les six chaudières qui étaient à côté ont disparu depuis. La particularité tient dans la taille de l’édifice, à hauteur d’homme, qui permettait aux laveuses de ne pas trop se plier pour frotter le linge. En lieu et place de l’ancien séchoir se trouvent aujourd’hui des fils à linge. « On a commencé à blanchir le linge quand on a eu conscience des règles d’hygiène, au XIXe, et de l’importance d’assainir le linge, explique Isabelle Dupont, guide-conférencière à la Ville de Bayonne. Les savonneuses s’occupaient du petit linge de corps, tandis que les blanchisseuses, de la grande lingerie, lavaient draps, couvertures, et torchons. Aujourd’hui, c’est un lavoir toujours très utilisé. On le voit à la couleur de l’eau, encore savonneuse. »

 

J’ignorais que ce lavoir était encore utilisé.

 

Sources : texte et photo «site  Journal Sud-Ouest », images trouvées sur le Web

Commentaires (3)

mamieblue le 21/02/2016
Coucou Tatou j' ai un problème avec mes yeux alors pas facile de venir sur ton blog dans 2 moi je rentre en clinique pour la pose des clous trous oui mes larmes s'accumulent dans les paupières donc ne t'inquiète pas je te souhaite bonne nuit a demain même si je n'y vois pas trop bien il y aura un tout petit message sur ton blog tite Tatou bisous
http://mamieblue.centerblog.net


mamieblue le 21/02/2016
heuuuuuuuuuuuuuu mois avec un rire désolé pour la faute mais je vois trouble avec le traitement
http://mamieblue.centerblog.net


Une fleur de Paris le 23/02/2016
Bonsoir Chantal,
Ton dernier commentaire chez moi m'a bien fait rire. Quand tu penses qu'elle lit tout et ensuite m'accuse ça c'est trop fort mdr !
Ah ces fameuses lavandières, il n'y avait pas que les brosses à laver qui marchaient, les langues aussi hi hi hi les bavardages sur les gens ça y allait.
En tout cas ce lavoir est magnifique, un vestige d'un passé pas si lointain.
Je vais un peu mieux, je ne sors pas encore car je suis encore fiévreuse mais bon rien comparé aux autres jours. Je mange presque normalement mais en petite quantité.
Mes enfants se sont bien occupé de Sarah, heureusement qu'elle n'est pas encore en congés.
Et toi comment vas tu ?
Passe une bonne soirée, prends soin de toi, grosses bises Véronique


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